Internet nous amène souvent bien des avantages que ce soit pour rechercher la définition d’un mot, lire l’actualité, rechercher une recette de cuisine ou encore faire nos achats.
Mais il n’est pas rare d’entendre des histoires, de piratages, de vols d’informations et d’escroquerie aussi.
En complément de l’article sur le SPAM, je vous propose ici quelques conseils pour surfer plus en sécurité sur internet.
Conseil n°1 : choisir son navigateur internet
Il existe une multitude de navigateurs pour surfer sur Internet. Les plus connus sont Google Chrome, Internet Explorer ou Firefox, mais il existe aussi des moins connus, qui priorisent la sécurité.
Outre le fait que l’ergonomie du navigateur et l’affichage des sites ne seront peut être pas identiques d’un navigateur à l’autre, car chacun interprète le code à sa manière, certains navigateurs offrent des fonctionnalités pour surfer plus anonymement.
Voyons quelques – un des plus connus et ce qu’ils offrent en terme de sécurité :
Google Chrome
Sorti en 2008, c’est maintenant le navigateur le plus connu et le plus utilisé dans le monde. Mais Google le dit clairement : il collecte un maximum d’informations personnelles pour soi-disant améliorer l’expérience utilisateur. Il suffit de lire les règles de confidentialité de Google : https://policies.google.com/privacy.
Si vous souhaitez connaitre les données collectées par Google, et peut être même vous faire peur, vous pouvez consulter votre page d’activité sur ce lien : https://myactivity.google.com/myactivity
Je ne veux pas dire par là que Google est le mal, je l’utilise moi même (comme beaucoup de codeurs). Mais la firme a opté pour tout connaitre de nous et nous ne savons pas exactement comment ces données sont traitées.
Firefox
Firefox est une autre alternative à Edge et Safari qui sont nativement embarqués sur les ordinateurs Windows et Mac. Il y a quelques années en arrière Firefox était plus utilisé que Chrome simplement car ce dernier n’existait pas. Ce navigateur a été le premier à proposer une option contre le pistage à l’initiative de la World Wide Web, mais rien oblige les sites à respecter votre décision.
Safari (Mac uniquement)
Bien qu’il ait été disponible pendant une période sur Windows, le navigateur ne l’est maintenant que sur Mac. C’est un navigateur en licence propriétaire, c’est à dire que l’on ne connait pas son code source et ce qu’il cache (comme les deux autres qui vont suivre). Mais les préférences de Safari proposent une option empêchant le suivi qui se présente par une simple case à cocher.
Edge
Là aussi sous licence propriétaire, je dois dire que je connais très peu ce navigateur. Les utilisateurs sont restés sur des positions négatives concernant les performances d’Internet Explorer, puis la première version de Edge. Mais Edge offre aussi la possibilité de défnir le niveau de suivi des utilisateurs comme les demandes de Do Not Track.
Opera
Moins connu que les précédents car payant à ses début, il est tout de même très utilisé. Il a souvent été en avance sur les fonctionnalités, et heureusement pour un navigateur payant à l’époque. Opéra offre les mêmes fonctionnalités que ses concurrents sur la protection de la vie privée, à la différence que, pour certains points, les outils sont directements intégrés dans le navigateur, et non pas par le biais d’extensions. C’est le cas du bloqueur de publicité par exemple.
Opera a été le précurseur de la plupart des options présentes dans tous les navigateurs modernes.
Tor Browser
Bien moins connu que se concurrents, Tor est édité par des universités et entités privées avec pour objectif principal de protéger la vie privée. Il ne nécessite aucune installation (on parle de logiciel portable), l’application peut être simplement mise sur une clé USB, et il est compatible sur toutes les plateformes.
Cependant, ce navigateur fait aussi polémique. Le fait d’être anonyme permet à certaines personnes de l’utiliser à des fins malveillantes. C’est pourquoi certains sites bloquent l’accès aux utilisateurs de Tor.
Chaque navigateur offre ses options de confidentialité, c’est à vous de juger entre niveau de vie privée et l’ergonomie de la navigation sur Internet. Personnellement je donne tellement d’informations sur les réseaux sociaux que ma balance a penché sur Google Chrome pour mon travail de développeur (bien entendu je teste mes codes sur plusieurs plateformes) et pour ma navigation personnelle.
Conseil n°2 : reconnaitre les sites sécurisés
Quelque soit le navigateur choisi dans la liste ci-dessus ou non, rien ne remplacera la méfiance de l’utilisateur. Voici quelques points importants pour reconnaitre un site frauduleux.
L’adresse URL
C’est une très bonne indication d’un site frauduleux, si vous lisez mon article sur le web, vous comprenez qu’un site possède un nom de domaine et que celui-ci est unique. Les fraudeurs ne manquent pas d’imagination en inversant parfois 2 lettres uniquement. Si vous constatez une URL étrange, faites attention !
Faite une recherche sur Google ou autre
Vous avez un doute sur un site internet ? Faites une petite recherche du site ou de la marque sur votre moteur de recherche préféré. Regardez sa place dans la liste de résultats est déjà un bon début pour connaitre la notoriété du site. Si le site est nouveau, il y a peu de chance qu’il soit bien référencé, mais laissez lui quand même une chance (je parle pour mon site pro et le blog par exemple 🙂 ). Faites une nouvelle recherche en rajoutant juste ‘avis’, vous tomberez surement sur des forums d’utilisateurs donnant leur ressenti ou décrivant leur expérience sur ces sites suspicieux.
Les mentions légales
Elles sont obligatoires pour tous les sites professionnels, qu’ils proposent vente en ligne ou non. Elles doivent indiquer la raison sociale, un moyen de communication, le numéro RCS/RM et SIRET…
Vous pouvez trouver plus d’informations sur le site du service public.
L’ortographe
Un dernier point encore d’actualité, bien que les voleurs y fassent maintenant de plus en plus attention.
Certains sites ont pour but de vous escroquer avec des offres alléchantes, ou d’autres ne sont juste pas sérieux dans leur fonctionnement. Ces sites ont souvent un point commun, l’orthographe est à vomir.
Tester les liens en bas de page
Vous hésitez sur l’origine d’un site internet, il ressemble beaucoup à un site de confiance ou que vous connaissez malgré certains petits détails qui changent. Une technique de vol consiste à copier des sites connus comme Paypal, la CAF, Amazon avec des demandes d’actions comme vous identifier ou procéder à un paiement. Bien sûr, c’est pour vous voler vos informations. Souvent seule l’aparence principale est copiée, les endroits où le voleur veut que vous portiez votre attention. En bas de page se trouve très souvent le sitemap, les liens vers les conditions générales… Il suffit de porter une attention à ces liens. S’ils ne mènent nul part, c’est pas bon signe.
Conseil n°3 : acheter que sur des sites sécurisés avec chiffrement des données
Lorsque vous passez un achat sur un site internet, vous rentrez vos coordonnées bancaires (RIB ou CB) pour procéder au paiement. Si un espoin glisse un mouchar entre le site et votre banque, il peut voler ces informations et en faire ce qu’il veut derrière. Veillez à ne procéder à des paiements que si le site a une connexion chiffrée.
Pour reconnaitre une connexion chiffrée, il suffit de regarder si l’adresse Url commence par httpS et non par uniquement http. Les navigateurs vous indique aussi si le certificat utilisé pour le cryptage des données est valide ou non par une icone de cadenas ou de bouclier. Si vous cliquer dessus, vous pouvez obtenir des informations supplémentaires.
Conseil n°4 : des offres trop belles
Pour qu’un commerçant puisse vivre, il doit appliquer une marge sur ce qu’il vend. La plupart des offres pour un même produit avoisinent les mêmes prix. Si vous trouvez un offre bien plus basse pour un même produit, c’est surement qu’il y a anguille sous roche. Vous avez probablement devant vous une offre concernant de la contrefaçon ou un escroc qui souhaite voler vos informations.
Conseil n°5 : Ecouter notre instinct
Si vous sentez quelque chose de louche, c’est qu’il y a quelque chose de louche ! Préférez une autre option de navigation ou une autre méthode d’achat, si certains points ne vous semblent pas de confiance.
Comme dit le proverbe :
La méfiance est mère de la sûreté.
Jean de la Fontaine
Vous l’aurez compris, bien qu’internet nous facilite la vie pour beaucoup de choses, c’est un outil qui peut être aussi dangereux. Le fait de son utilisation massive amène les voleurs sur le réseau. Plus il y a de personnes, plus il y a d’opportunités de voler. Beaucoup d’offres d’anti-virus, ou de logiciels existent pour vous protéger, mais pour moi une seule action est valable : c’est votre vigilance !
Sources :
https://www.mozilla.org/fr/about/history/
https://www.w3.org/TR/tracking-dnt/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tor_(réseau)